Stratégie de recherche
La recherche des documents suppose une stratégie :
- quelle terminologie vais-je employer ?
- quels types de documents correspondent à mes attentes ?
- comment fonctionnent les moteurs de recherche internes des sites que j'explore ?
- quelle est la pertinence des résultats que j'obtiens ?
- enfin, sont-ils fiables ?
C'est autour de ces questions que j'ai orienté mes recherches. La pertinence des résultats orientera ensuite mes choix.
1. La terminologie de recherche
Les sites sont interrogés avec des requêtes contenant les termes ci-dessous :
- Terminologie francophone
photovoltaique OU photovoltaïque, photopile, photo ET voltaïque OU voltaique, (energie? OU énergie?) ET renouvelable?, rapport
- Equivalents Anglophones
photovoltaic, photo AND voltaic, renewable AND energy, report
- Francophone et anglophone
photovolta*, energ* (quand l'accentuation n'est pas différenciée).
Quand le nombre de documents obtenus est trop important, j'ai essayé de limiter la recherche aux documents les plus recents (entre 2000 et aujourd'hui parexemple) ou à des domaines restreints (gouv.fr par exemple).
2. Les types de documents attendus
Mes collectes m'ont parfois amené à rechercher certains types de documents, par exemple des rapports qui sont fréquemment au format pdf. J'ai essayé d'autres formats (.doc, .xls, ppt,...) mais la plupart du temps, il n'y a pas de réponse !
Par exemple, la requête sous google allintext: statistique "électricité photovoltaïque" site:gouv.fr filetype:pdf renvoie 21 documents mais aucun si le format demandé est doc ou xls
3. Les moteurs de recherche internes des sites
Les moteurs de recherche internes des sites fonctionnent souvent différemment même s'il y a des analogies. Cependant il existe la plupart du temps un mode "recherche avancée " accompagnée d'une aide. Il est important de la consulter.
La base de données The World Environment Library permet une recherche utilisant des opérateurs booléens type "and" et "or" de mots-clés dans le titre, le texte ou le sommaire des livres. L'interface est accessible dans de nombreuses langues.
Le Catalogue du Système universitaire de documentation (sudoc) permet à partir d'un moteur de recherche complet d'obtenir des bibliographies, des articles,... dans des périodes précises,... En outre, on peut obtenir la liste des ouvrages et/ou leurs notices complètes (parfois accompagnées de résumés) ainsi que leur situation dans les bibliothèques universitaires.
4. La pertinence des résultats rendus
Par pertinence des résultats rendus, j'entends "Les résultats sont-ils conformes à mes attentes ? répondent-ils aux questions que je me pose ? ".
Il n'est pas possible de lire tous les documents extraits tant ils sont nombreux. Dans la mesure du possible, il faut accéder à des résumés ou affiner sa recherche pour être sûr que le document contient bien les mots clés. Ensuite, le sommaire du document ou l'outil de recherche dans les pages (dans adobe reader par exmeple) permet d'atteindre éventuellement les informations recherchées.
5. La fiabilité des résultats
C'est une question essentielle: peut-on considérer les informations obtenues comme honnêtes et conformes à la réalité? ". On peut résumer la problématique ainsi : Peut-on identifier le producteur de l'information ? Quel intérêt a-t-il à "peser" sur l'information donnée ?
Dans tous les cas, un document doit être clairement identifié par sa date de production, de mise à jour éventuellement, par ses auteurs,... Souvent, des mentions légales sont accessibles en bas de page.
- Les sites institutionnels
A priori, les informations sont fiables. Elles sont vérifiées, soumises à la critique et le producteur, une institution reconnue, ne travestit pas les informations publiées.
- Les sites d'association
Par définition, les associations sont des groupes de pression qui défendent des positions. Ainsi le Syndicat des Energies Renouvelables fait pression sur les les pouvoirs publics pour développer l'électricité solaire. Ce syndicat a parexemple très rapidement réagi par communiqué de presse à un rapport officiel mettant en cause, selon ses adhérents, la filière photovoltaïque. ( voir 17 octobre 2007 - Rapport du centre d’analyse stratégique : contre-vérite sur le solaire photovoltaïque.)
Il faut donc oborder les informations prodiguées avec circonspections.
- Les sites d'informations ou autres
La qualité des informations données par les agences de presse ou les revues spécialisées est plus difficile à juger. Certaines agences de presse sont connues et réputées fiables (AFP, Le Monde) mais dès lors qu'on aborde des domaines très spécialisés, les agences d'information sont beaucoup plus confidentielles. Comment alors juger la fiabilité des informations apportées ?
Une méthode consiste à suivre les liens externes qui pointent le site. Par exemple on peut obtenir les sites qui pointent la revue "énergie-renouvelables.org" par la recherche suivante sur google : link:http://www.energies-renouvelables.org/. Ainsi, des sites institutionnels comme celui de l'ADEME ou de l'INSA Toulouse renvoient vers ce site qui acquiert par la même une certaine "notabilité" qui en fait une revue digne de confiance.
Les sites trouvés dans les annuaires ont fait l'objet d'un premier tri humain. Ils sont a priori pertinents à défaut d'être forcément fiables.
Enfin, des auteurs clairement identifiés, joignables par mél, téléphone ou adresse postale sont un gage de sérieux. Ces informations doivent être accessibles sur le site (généralement rubrique"qui sommes-nous?").